À l’heure du début du troisième mandat de Xi Jinping, la trajectoire de croissance de l’économie chinoise semble s’inscrire sur un ralentissement tendanciel plus important que prévu. S’agit-il d’une tendance structurelle ou d’un effet de la nécessaire correction du secteur immobilier, et jusqu’où cela peut-il aller ? Outre le facteur démographique, la croissance future de la Chine devrait être tributaire du rythme de l’innovation endogène et de la résorption de déséquilibres persistants, comme l’excès d’épargne des ménages, le surendettement, les surcapacités industrielles au nombre desquelles figure la production de véhicules électriques. Ces déséquilibres se reflètent au niveau du secteur financier, qui, jusqu’à présent, les a en partie absorbés et, de plus en plus, dans les finances publiques. Quelles sont les réponses apportées par le Parti communiste a ces défis à l’heure où les inquiétudes sur l’économie chinoise se font plus pressantes ? Le découplage entre le financement des autorités locales et les opérations foncières, ou dit autrement, la construction d’un réel système fiscal, sera crucial, alors que s’accroît la dette publique. Enfin, l’adhésion des acteurs économiques au nouveau modèle de développement ambitionné par Xi, et au rôle nouveau qu’il leur octroi, sera un autre des éléments déterminants du futur de l’économie chinoise que ce Club abordera en détail.